Le
3 septembre 1954, lorsque je suis né à Bruxelles, on ne
parlait pas encore de photographie numérique.
Et près de 20 ans plus tard, alors que je bénéficiais
des leçons magistrales du regretté Hubert Grooteclaes,
merveilleux photographe liégeois, personne ne soupçonnait
encore quelle extraordinaire révolution l’art photographique
allait bientôt connaître.
J'eus
la chance de voir le jour dans une famille d'artistes.
Mais c’est mon grand père maternel, le peintre impressionniste Jacques Collas (http://homeusers.brutele.be/elbo),
qui fut déterminant dans l’attrait que j’allais ressentir
très tôt pour les formes et la lumière.
Je crois qu’aujourd’hui encore, plus ou moins
consciemment, ses œuvres doivent m’influencer.
Très
longtemps, ne trouvant pas la possibilité d’exercer une maîtrise
suffisante sur la couleur, je n’ai pratiqué que le noir et
blanc. Cette discipline, très rigoureuse, est une excellente école
qui pousse de plus en plus loin l’apprivoisement de la lumière
dans ce qu’elle recèle de plus subtil.
Mais l’avènement de la photographie numérique, à
laquelle j’ai adhéré très tôt, fit qu'elle m'a séduit
d'emblée par les extraordinaires possibilités de création
qu’elle offre.
Une
nouvelle et, je l’espère, longue et fructueuse aventure
commence.
Jean-Michel
Elbo.
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